EUROPE 2005 & SONDAGES 2006

Le NON a gagné en 2005 mais c'est une tenante du OUI qui mène la course aux Présidentielles: y a t'il une contradiction ? Les Français ont ils changé d'avis ? Ou bien comme le pensent souvent certains politiciens de G & de D, sont-ils versatiles ? Si l'on considère que les électeurs nonistes ont plutôt voté contre une Europe technocratique qui leur semblait lointaine plutôt que contre l'Europe elle-même, alors le score de Ségolène n'est pas surprenant. Elle propose une conception de politique de proximité et d'actions concrètes dans lesquelles les nonistes se retrouvent. Cela peut constituer une force car elle est la seule à pouvoir rassembler les Oui et les Non, au sein du PS - et au delà - sur la base de cette critique constructive de l'Europe. Si cela se confirme, une approche pragmatique, sans esbroufe, fondée sur le faire au lieu du dire, peut rencontrer l'attente des français. A condition, bien sur de faire ce qu'on a dit que l'on ferait !!

Comments

[Paul]

je réclame les droits d'auteurs sur cette idée, transmise le 24 aout à 10h43 (foi de gmail) :-)

Tu aurais pu me citer tout de même...

C'est tout de même amusant de voir à quelle vitesse le camp du "non" a disparu. Dans les sondages, Fabius a un des scores les plus faibles, tandis que les second et troisième (DSK et Jospin) sont eux aussi des partisans du "oui"