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La politique par la preuve

28 janvier 2007

Les faux pas de Ségolène Royal sont-ils graves?

Figaro Oui Figaro Non OUI 54% NON 46% 48 510 votants.
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28 janvier 2007

Politique de disuasion : incantation ou efficacité de la réponse nucléaire ?

Ségolène est actuellement ridiculisée par ses propos sur le nombre de sous-marins nucléaires français: elle aurait déclaré qu'il y en avait un au lieu de quatre. Bon admettons. Le scandale serait d'autant plus grand que la fonction présidentielle consisterait justement dans le pouvoir du président à appuyer sur le bouton rouge de la force de frappe !! Mais personne ne se pose la question aujourd'hui de l'intérêt de poursuivre dans la voie de la dissuasion nucléaire. Contre qui ? Est ce à dire que les pays qui, comme l'Espagne, la Suisse ou l'Allemagne ne disposent pas de la bombe, sont moins à l'abri que nous ? Est-ce que la France, et l'Europe n'ont pas suffisamment changé en 40 ans qu'il ne faille pas se poser quelques questions ? Que Ségolène ne soit pas une passionnée des questions de défense, très bien, cela se voit. Mais est-ce vraiment le problème du jour ? Ne vaudrait-il pas mieux investir nos ressources ailleurs, sachant que nos ennemis d'aujourd'hui ne sont plus ceux d'hier et n'utilisent pas les mêmes méthodes. Par contre, Ségolène est cohérente lorsqu'elle ne chausse pas les habits de la sanctuarisation et qu'elle réclame que l'IRAN ne se dote pas de la bombe : mieux vaut prévenir que guérir ! Dans le fond, Ségolène défend une autre conception de la Présidence, moins solennel, moins incantatoire, plus près des gens, plus concrète. Faut-il s'en plaindre ?
27 janvier 2007

Langue de bois

Les tenants de la "langue de bois" ont du mal à comprendre le français de tous les jours. On peut le vérifier à chaque fois que Ségolène parle ! Dès qu'elle utilise, comme nous tous, un mot de travers, haro sur la fautive ! Si elle dit, comme tant d'autres avant elle, que les québequois aimeraient être indépendants, ou que les français ne seraient pas choqués par une corse détachée politiquement du continent, c'est la curée!! De Gaulle pour le Québec, ou Barre pour la Corse n'ont rien dit de différent, mais Ségo, c'est trop!!! Les français, qui comme moi en ont assez de la langue de bois - les promesses, les phrases convenues, le parler creux, etc. - peuvent et doivent le dire, haut et fort, à travers les réunions de démocratie participative, à travers les blogs, à travers tous les moyens d'expression. Et les éléphants socialistes, seraient bien inspiré de comprendre ces phénomènes au risque de passer à coté d'une vraie opportunité de changement qui conduirait un grand nombre d'entre nous, en cas d'échec le 22 avril, à un reflux définitif de la chose publique. Mais c'est peut-être le but recherché ?
29 octobre 2006

Huchon à France Inter : Est-ce qu'il a des jurys populaires en Poitou Charente ?? Bon alors...

Ils sont donc tous dans l'erreur ceux qui pensaient que lors de la campagne à l'élection présidentielle il fallait mettre en avant des idées nouvelles. Non, il ne faut parler que de ce qui existe déjà. Dans ces conditions, nous ne sommes pas prêts d'avancer !! Et comme on dit souvent, qui n'avance pas, recule !! Que l'on se comprenne bien : Huchon ne dit pas, comme le fait Ségolène : regardons ce qui marche et généralisons-le. Il veut simplement sous-entendre, en bon chevalier de DSK, que puisque Ségolène ne l'applique pas chez elle, c'est donc du pipeau. Il ne cherche pas à comprendre, analyse, discuter, évaluer l'idée. Non, fermer le ban. Il n'y a que DSK qui dit des choses sérieuses.
28 octobre 2006

Présider, c'est maitriser une salle hostile !!! On atteint le niveau 0 de la politique !

Laurent Fabius "est quelqu'un qui sait maîtriser une salle même hostile. Là, la différence de niveau était flagrante", analyse l'un de ses proches, Henri Weber.
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22 octobre 2006

Ségolène Royal propose des "jurys de citoyens" pour évaluer les politiques publiques

nouvelobslogo130 PARIS (AP) -- Ségolène Royal a proposé dimanche dans le cadre de la "démocratie participative" qu'elle entend mettre en place si elle est élue en 2007 de faire évaluer l'ensemble des politiques publiques par des "jurys de citoyens". Ces jurys de citoyens tirés au sort permettraient d'instaurer "une surveillance sur la façon dont les élus remplissent leur mandat", a expliqué la candidate à la candidature socialiste lors de la 15e Cité de la réussite à la Sorbonne. Ils fonctionneraient "à partir d'un certain nombre d'indicateurs que l'on pourrait démocratiquement mettre en place", a ajouté Mme Royal sans plus de précision. Pour "associer les citoyens aux décisions qui les concernent", la candidate socialiste a également proposé de mettre en place des référendums d'initiative populaire et des budgets participatifs, sur le modèle de celui qu'elle a instauré depuis 2004 dans sa région Poitou-Charentes. Ségolène Royal a dit compter sur cette "révolution démocratique" pour répondre à la "crise politique, démocratique, voire même morale", qui touche selon elle la France aujourd'hui. La candidate à l'investiture socialiste a assuré que son projet de démocratie participative n'était pas contraire à la démocratie représentative. Elle s'est défendue de tout populisme après sa petite phrase controversée selon laquelle son "opinion est celle du peuple français" sur la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. "On ne peut pas dire au peuple français qu'on va le consulter (NDLR: par référendum) et lui dire en même temps qu'il est trop bête pour réfléchir et qu'il fasse comme on lui dit de faire", a-t-elle dit. Ségolène Royal a jugé la polémique révélatrice du "fossé qui s'est creusé entre les responsables politiques et le peuple". "Moi, je n'ai pas peur du peuple", a-t-elle lancé. AP
21 octobre 2006

Un peu de bon sens

On reproche souvent à Ségolène de ne pas avoir d'idées, ni même d'opinions. On lui reproche également de répèter à l'envi : " j'ai les idées du peuple, je pense comme lui". Outre que cela ne soit pas tout à fait exact, qu'est ce que masquent ces critiques ? Est ce qu'élire un représentant - fut-ce le suprême - consiste à confier à un "professionnel" l'avenir des citoyens de ce pays ? Un spécialiste qui agira en expert selon des idées parfois dépassées ? On voit trés souvent nombre de démarches - économiques, culturelles, sportives - échouer car pilotées par des idées du passé. Comment peut-on prétendre diriger un pays, une organisation, avec les idées du 19ème siècle ou même du siècle dernier ? Dans ces conditions, privilégier l'écoute peut être une démarche interessante. Il y a en France des tas de gens qui ont pleins de talents, dans tous les domaines cités plus haut. Pourquoi ne pas s'appuyer sur les succès et les expériences de ce qui marche et à valeur d'exemple dans le monde entier ? Cette démarche, qui semble de bon sens, est trés utilisée dans les entreprises. Par exemple: le système de production Toyota est copié dans toute l'industrie automobile, il ne viendrait pas à l'esprit d'un dirigeant qui veut réussir de dire "Moi je sais ce qu'il faut faire, je vais vous montrer autre chose". Pourquoi dans la vie politique quand on défend cette idée est-on traiter de "populiste", d'être à la remorque du peuple ou pire encore qaund on lit que la peine de mort n'aurait pas été abolie si on avait suivi ce principe ? Dans toute démarche de progrès et de benchmarking l'écoute et l'observation des expériences n'empèche pas de faire le tri et de choisir les bonnes, celles qui font progresser les principes de liberté et d'humanisme. La critique préccédente vient en fait de ceux qui ont réponse à tout mais qui n'ont fait la preuve de rien. Cela conduit à l'échec ou au moins à l'immobilisme. Dire que l'on défend la politique par la preuve, c'est aussi dire que ce qui compte c'est ce que l'on fait pas ce que l'on dit, et dire que les citoyens sont experts c'est tout simplement benchmarquer le meilleur de la société. En cela, la démarche de Ségolène est novatrice. Au fait, ceux qui disent que Ségolène n'a pas d'opinion sur la Turquie - ce qui est également faux - ont-ils donné la leur ???
16 octobre 2006

Les "bobos" n'aiment pas Ségolène !!

Comme le fait remarquer le billet du Monde ci-dessous, les bobos ne se pressent pas autour de la candidate à l'investiture. Mieux même, on sent bien dans le Landernau parisien les sourires moqueurs qui ponctuent les prises de position parfois iconoclastes de Mme Royal. Bien qu'enarque et ancien ministre, elle ne semble plus de leur monde: quelle idée de faire confiance au peuple à ce point !! Aprés le "Qui va garder les enfants", voilà le "qui va apprendre au peuple ce qu'il faut faire?" A quoi va servir l'élite parisienne? Que vont devenir les apprentis "Guides de la Nation"? Finalement, cette campagne commence à être amusante ! Le Monde info propose ses billets d'humeur sur actualité politique, économique et géopolitique. Le monde bouge et l'info aussi. "Le comité de soutien de Ségolène Royal s'étoffe de plus en plus d'élus socialistes mais toujours aussi peu de personnalités publiques. Même Pascal Sevran, socialiste affiché et ami de l'ancien président François Mitterrand, a rejoint le comité de soutien de Nicolas Sarkozy. Quand on tente d'établir la liste des people qui soutiennent Ségolène Royal, on a du mal à y trouver des noms et pourtant parallèlement la liste des politiques se rallongent chaque jour. Alors que lors des précédentes élections, les personnalités de gauche aimaient annoncer leur soutien, pour l'instant ils se font. Pourquoi autant de ralliements chez les élus et aussi peu chez les People. La seule explication plausible est le peu d'ahésion aux idées de Ségolène Royal par les personnalités et l'envie de se placer pour les bons postes par les élus. Ségolène a une telle avance dans les sondages qu'il est difficile d'envisager qu'elle ne soit pas désignée pour représenter le parti socialiste. Elle est en tête dans les sondages et pourtant ce n'est pas la candidate à faire le plus de proposition. Même son porte parole Arnaud Montebourg s'exprime très peu et quant il est interpellé par des journalistes sa réponse est souvent "No Comment". C'est la démonstration que la multiplicité des idées n'est pas garante de succès. Pour l'instant seul Djamel Debbouze s'est officiellement prononcé pour elle. Il sera intéressant de voir après la désignation du candidat socialiste si le comité de soutien de Ségolène Royal s'étoffera au-delà des élus politiques."
15 octobre 2006

Tronquer, tronquer, en restera t'il encore quelque chose ??

Philippe SOLLERS, dans son "Journal" : jdd_bandeau ... Je lis Benoît XVI : très bonne dissertation, très claire, très convaincante, pas du tout « absconse » comme l’ont dit certains journalistes. C’est une apologie de la raison vivifiée et amplifiée par la foi, qui culmine, selon lui, dans la fusion de la révélation biblique et de l’Antiquité grecque. Si j’ai bien compris, Dieu n’aime pas le sang, le délire, la transcendance inaccessible, le calcul rationaliste borné. Il termine ainsi : « C’est à ce grand logos, à cette immensité de la raison que nous invitons nos interlocuteurs dans le dialogue des cultures. » Mais c’est très bien, ça, et je ne vois que des obscurantistes pour ne pas applaudir. Là-dessus, vous me dites que toutes les religions sont virtuellement déraisonnables et criminelles. Voilà quand même un pape qui vous propose gentiment d’en sortir, « ce qui n’inclut en aucune façon l’opinion qu’il faille désormais revenir en arrière, avant les Lumières, en rejetant les convictions de l’ère moderne ». Très bonne copie, 16/20. Décidément, avec le Pape comme avec Ségolène, les obscurantistes ou les conservateurs si l'on veut, ne retiennent des déclarations que les morceaux qui les arrange. Est-ce la pente de la facilité, du "fast-food", de l'image fugace ?? Ou bien la résistance des conservateurs est telle, et leur influence dans les médias si forte, que leurs efforts pour tromper les gens semblent si efficaces. Néanmoins, les chiens aboient et la caravane passe, semble encore dire les sondages, avant que les votes ne viennent l'exprimer au printemps.
14 octobre 2006

Muhammad YUNUS

f33p2 . --> VOIR LE LIEN VERS "TOUR DU MONDE EN 80 HOMMES. Chacun de nous a son modèle, son héros, un homme ou une femme qu'il rêve d’approcher au moins une fois dans sa vie. Nous avons rencontré le nôtre. Né du constat qu’encore beaucoup de nos proches ignoraient son histoire, notre voyage a un sens si nous contribuons, à notre échelle, à le faire connaître. Muhammad Yunus est le créateur du concept de micro-crédit, une des plus importantes innovations du 20ème siècle en matière de lutte contre la pauvreté et il rêve, à l’horizon 2005, d’améliorer la vie quotidienne de 100 millions de personnes à travers le monde. Comment ce petit professeur d’économie (il ne mesure qu'1m65) a créé en quelques années un phénomène susceptible selon lui de « renvoyer la pauvreté dans les musées » ? Troisième fils d’une famille de 9 enfants, Muhammad Yunus est né dans le Bengale Occidental en 1940. À 20 ans, brillant étudiant, il a la possibilité d’aller passer son doctorat aux Etats-Unis sur le thème « l’économie et le développement ». Il y passera 7 ans de sa vie, devenant professeur d’économie à l’Université du Colorado. En 1971, pourtant, lors de la naissance du Bangladesh se séparant du Pakistan, il décide de rentrer et obtient un poste de responsable du Département d’Economie à l’Université de Chittagong, la 2ème ville du nouvel Etat indépendant. Trois ans après son retour, une terrible famine s’abat sur le pays, tuant 1,5 million de personnes. Cet événement va changer sa vie : « Les gens mourraient de faim dans la rue et moi je continuais à enseigner d’élégantes théories économiques sans aucune prise avec la réalité. J’ai commencé à comprendre qu’il était très arrogant de prétendre avoir des réponses en restant dans une salle de classe et ai commencé à étudier sur le terrain». Il se rend dans le village de Jobra, juste à côté de son Université et commence à discuter avec ses habitants. Rapidement, il prend conscience que de nombreuses femmes sont victimes d'un cercle vicieux dont elles ne peuvent s'échapper. Incapables de s’adresser aux banques traditionnelles (car jugées non solvables), elles sont contraintes d’emprunter 60 Thakas (1 €) à un usurier pour acheter quelques produits le matin, en récupérer 80 de la vente sur les marchés et le soir en rembourser 70. C’est donc le coût prohibitif du capital, si infime soit-il, qui empêche de nombreuses femmes de s’en sortir. Il décide alors, de sa poche, de prêter 850 Thakas (24 €) à 42 femmes parmi les plus pauvres de Jobra. Ces micro-prêts leur suffisent pour, par exemple, acquérir une poule et générer un revenu quotidien de la vente des œufs chaque jour : « l’objectif était de les faire rentrer dans un cycle économique et d’amorcer un changement de mentalité». L’expérience est un succès mais ne satisfait pas encore son ambition grandissante. Après avoir, en vain, déployé de nombreux efforts pour convaincre les banques locales d’appliquer sa méthode, il décide de monter sa propre structure et duplique le modèle. La Grameen Bank, du mot village en Bengali, naît en 1978 et s’étend rapidement dans 20, 40, 100 villages du district. Un quart de siècle plus tard, les résultats sont incroyables : la Banque est présente dans 43 000 villages du Bangladesh, a déjà prêté 4 Milliards d’€ à 11 millions de clients dont 94% sont des femmes (plus sûres et responsables que les hommes). Les taux de remboursements sont supérieurs à ceux des banques traditionnelles (de l’ordre de 97 % !) grâce à une organisation en groupes solidaires de 5, chacune des débitrices étant responsables des engagements du groupe vis-à-vis de la Grameen. Le modèle est appliqué désormais dans plus de 45 pays à travers le monde, touche 60 Millions des personnes, dont 27 Millions parmi les plus pauvres (dont le revenu est de moins de 1$/jour). Grâce au micro crédit, 3 emprunteurs sur 4 se sortent d'une situtation de pauvreté, et ce définitivement. « Je souhaitais juste résoudre un problème local et petit à petit, sans m’en apercevoir, c’est devenu la Grameen Bank ». Pragmatique, humble et volontaire, Muhammad Yunus est aussi une fantastique « usine à idée ». Depuis 10 ans, il s’est lancé dans d’autres ambitieux projets (assurances maladie, télécommunications…), tous basés sur un souci de résoudre un problème social de manière durable, sans sacrifier la viabilité économique. Les solutions viendront selon lui, des nouveaux « entrepreneurs sociaux ou environnementaux ». Dès qu'il le peut, il exhorte les jeunes à « ne jamais chercher un travail mais à le créer » et reste persuadé que les entreprises à but social sont le meilleur remède contre la pauvreté et seront mieux armées dans le futur que les entreprises traditionelles. De nombreux admirateurs du modèle Grameen, dont Bill Clinton, considèrent que Muhammad Yunus mériterait un prix Nobel d’économie. Très loin de ces préoccupations, il conclue notre entrevue en nous rappelant que son objectif prioritaire reste d’atteindre ces 100 Millions de personnes touchées, et « qu’ensuite tout sera beaucoup plus facile… ». Pour lire d'autres PORTRAITS Pour voir notre PARCOURS
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